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Rétrocession SAFER : celui qui renonce … renonce !
Lorsque la SAFER fractionne en plusieurs lots un bien qu’elle a acquis en vue de le rétrocéder, elle met en place une procédure de consultation des candidats à l’attribution de chacun de ces lots.
Le candidat qui renonce à l’attribution d’un lot, renonce du même coup à contester les décisions de rétrocession des autres lots.
La Cour de Cassation a en effet jugé que ledit candidat n’avait pas alors la qualité de candidat évincé puisqu’il avait volontairement renoncé à l’attribution du premier lot et qu’en conséquence, la SAFER n’était pas tenue de procéder à une nouvelle consultation des candidats pour ces autres lots pour lesquels l’attributaire susvisé n’avait pas candidaté.
ARRET 14-28389Rétrocession SAFER : celui qui renonce … renonce !
Lorsque la SAFER fractionne en plusieurs lots un bien qu’elle a acquis en vue de le rétrocéder, elle met en place une procédure de consultation des candidats à l’attribution de … Continuer la lecture de Rétrocession SAFER : celui qui renonce … renonce !
consulterLe preneur qui manque à ses obligations au cours du bail primitif peut perdre sa faculté de le céder.
La Cour de cassation jugeait jusqu’ici que le bailleur ne pouvait s’opposer à la cession d’un bail renouvelé au motif que des manquements avaient été commis durant le bail primitif que pour autant que les conséquences de ces manquements n’aient perduré après le transfert.
Elle a opéré un revirement récent notable à l’issue duquel elle retient désormais que le preneur qui ne conteste pas des manquements commis lors du bail primitif ne pouvait bénéficier de la faculté de le céder car il ne s’est pas constamment acquitté de toutes ses obligations contractuelles.
ARRET 14-23207Le preneur qui manque à ses obligations au cours du bail primitif peut perdre sa faculté de le céder.
La Cour de cassation jugeait jusqu’ici que le bailleur ne pouvait s’opposer à la cession d’un bail renouvelé au motif que des manquements avaient été commis durant le bail primitif … Continuer la lecture de Le preneur qui manque à ses obligations au cours du bail primitif peut perdre sa faculté de le céder.
consulterPas de résiliation du bail pour information tardive de la transformation de la société si ledit retard n’a pas induit le bailleur en erreur
En principe, la mise à disposition au profit d’une société agricole de parcelles données à bail sans en aviser le bail constitue une cession prohibée qui peut conduire à la résiliation du bail (voir en ce sens : Cass, 3e vv, 30:01:1991, n°89-18353).
Cependant, la Cour de cassation a récemment pu juger que la transformation d’un GAEC en EARL sans information du bailleur ne justifiait pas une résiliation du bail dès lors que les bailleurs n’avait pu être induit en erreur puisqu’ils avaient reçu 15 ans durant, le règlement des fermages émanant de l’EARL.
ARRET 13-23334Pas de résiliation du bail pour information tardive de la transformation de la société si ledit retard n’a pas induit le bailleur en erreur
En principe, la mise à disposition au profit d’une société agricole de parcelles données à bail sans en aviser le bail constitue une cession prohibée qui peut conduire à la … Continuer la lecture de Pas de résiliation du bail pour information tardive de la transformation de la société si ledit retard n’a pas induit le bailleur en erreur
consulterSalaire différé et travail extérieur
Les descendants un exploitant agricole qui ont participé à la mise en valeur de l’exploitation familiale sans recevoir de rémunération ont droit à un salaire différé sous certaines conditions.
Le descendant devra prouver qu’il travaillait effectivement sur l’exploitation familiale.
A ce titre, la Juridiction tient compte, lorsque le descendant avait par ailleurs une activité professionnelle propre, du temps consacré à l’exploitation familiale et à sa propre structure.
A titre d’exemple, la Juridiction peut relever que la taille de l’exploitation du descendant et sa proximité de la ferme de ses parents lui laissait suffisamment de temps pour participer directement et activement à l’exploitation paternelle, sans que ce soit de manière purement occasionnelle.
Cette décision a été obtenue par le CABINET BAUGAS.
ARRET 07-01653Salaire différé et travail extérieur
Les descendants un exploitant agricole qui ont participé à la mise en valeur de l’exploitation familiale sans recevoir de rémunération ont droit à un salaire différé sous certaines conditions. Le … Continuer la lecture de Salaire différé et travail extérieur
consulterQuand une salle polyvalente n’est pas une salle des fêtes
Les conditions d’engagement de la responsabilité administrative sur le fondement de la police de la tranquillité publique.
Les voisins d’une salle de polyvalente qui engagent la responsabilité d’une commune à raison de sa carence dans la mise en œuvre de ses pouvoirs de police administrative s`agissant de nuisances alléguées générées par l’occupation de l’équipement doivent prouver la réalité des nuisances et la réalité de la carence.
Proposer à ses administrés la location d’une salle polyvalente appartenant à la commune pour y organiser le vin d’honneur d’un mariage ou l’anniversaire d’un ainé n’est pas une décision à prendre à la légère.
Le Tribunal administratif rappelle avec pertinence que les communes ont la charge de faire respecter la tranquillité publique lorsqu’elles louent, même à titre occasionnel, une salle communale.
Cependant, l’engagement de la responsabilité de la commune implique d’établir l’existence de gènes récentes, la fréquence de celles-ci et l’existence de démarches entreprises auprès de la commune pour les signaler sans que ces démarchent aient été suivies d’effet.
Dans le cas présent, le Tribunal Administratif de CAEN déboute ainsi les demandeurs.
Cette décision a été obtenue par le CABINET BAUGAS-CRAYE.
TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE CAEN 1500492Quand une salle polyvalente n’est pas une salle des fêtes
Les conditions d’engagement de la responsabilité administrative sur le fondement de la police de la tranquillité publique. Les voisins d’une salle de polyvalente qui engagent la responsabilité d’une commune à … Continuer la lecture de Quand une salle polyvalente n’est pas une salle des fêtes
consulterLa clôture peut ressortir des aménagements légers autorisés dans un espace remarquable du littorale
Dans les espaces remarquables ou caractéristiques du littoral au sens des dispositions de l’article L.121-23 du Code de l’urbanisme, les opérations de constructions sont interdites à l’exception des aménagements légers.
Ces derniers sont prévus par l’article R.131-5 di même Code.
Le Conseil d’Etat a récemment jugé que la liste des aménagements figurant dans ce texte n’était pas exhaustive en précisant que ledit texte « ne s’opposent pas à ce que, eu égard à leur objet et à leur nature, des travaux d’édification et de réfection de clôtures, qui doivent faire l’objet d’une déclaration préalable dans les espaces remarquables en application des articles L. 421-4 et R. 421-12 du même code ».
Un condition est cependant posée : lesdits travaux de clôture ne doivent ni dénaturer le caractère du site protégé, ni compromettent sa qualité architecturale et paysagère ni portent pas atteinte à la préservation des milieux.
ARRET 376049La clôture peut ressortir des aménagements légers autorisés dans un espace remarquable du littorale
Dans les espaces remarquables ou caractéristiques du littoral au sens des dispositions de l’article L.121-23 du Code de l’urbanisme, les opérations de constructions sont interdites à l’exception des aménagements légers. … Continuer la lecture de La clôture peut ressortir des aménagements légers autorisés dans un espace remarquable du littorale
consulterPas d’appréciation de la valeur professionnelle sans texte
La loi dispose qu’un agent public ne peut faire l’objet d’une procédure d’appréciation de sa valeur professionnelle que si des dispositions règlementaires spécifiques qui lui sont applicables le prévoient (article 17 de la loi du 13 juillet 1983.
Il en résulte que, même si l’article 1 du décret du 16 décembre 2014 relatif à l’appréciation de la valeur professionnelle des fonctionnaire territoriaux dispose qu’il s’applique à tous les corps, cadre d’emploi ou emplois de la fonction publique territoriale », cela n’est pas suffisant pour retenir sur ce seul fondement que tous les agents territoriaux peuvent faire l’objet d’une telle procédure.
Le statut particulier de l’agent qui fait l’objet d’une procédure d’appréciation de sa valeur professionnelle doit le prévoir.
ARRET 388060Pas d’appréciation de la valeur professionnelle sans texte
La loi dispose qu’un agent public ne peut faire l’objet d’une procédure d’appréciation de sa valeur professionnelle que si des dispositions règlementaires spécifiques qui lui sont applicables le prévoient (article … Continuer la lecture de Pas d’appréciation de la valeur professionnelle sans texte
consulterService public de distribution d’eau et clause abusive
Les contrats d’abonnement au service de distribution d’eau peuvent contenir des clauses abusives.
L’appréciation du caractère abusif tient compte notamment des caractéristiques particulières de ce service.
En toute hypothèse, ces clauses ne peuvent avoir pour effet de priver un abonné de la faculté de rechercher la responsabilité d’un tiers pour les dommages subis de son fait ayant occasionné une fuite dans les installations intérieures.
ARRET 387666Service public de distribution d’eau et clause abusive
Les contrats d’abonnement au service de distribution d’eau peuvent contenir des clauses abusives. L’appréciation du caractère abusif tient compte notamment des caractéristiques particulières de ce service. En toute … Continuer la lecture de Service public de distribution d’eau et clause abusive
consulterLes règles de distance entre une exploitation agricole et une habitation s’appliquent réciproquement
Le code de l’environnement prévoit des règles de distance qui doivent être respectées lors de l’implantation ou l’agrandissement d’une exploitation agricole régie par la législation relative aux installations classées pour la protection de l’environnement.
Le code de l’urbanisme prévoit également des règles de distance afin de prévenir des risques générés par une cohabitation trop proche entre les exploitations agricoles et les habitations.
Le Conseil d’Etat rappelle que ces règles sont d’application réciproques de sorte que le pétitionnaire a une autorisation d’urbanisme pour l’implantation d’une exploitation doit respecter les distances vis à vis des habitations déjà implantées mais inversement, celui qui souhaite construire sa maison à proximité d’une exploitation déjà existante doit respecter ces mêmes règles.
ARRET 380556Les règles de distance entre une exploitation agricole et une habitation s’appliquent réciproquement
Le code de l’environnement prévoit des règles de distance qui doivent être respectées lors de l’implantation ou l’agrandissement d’une exploitation agricole régie par la législation relative aux installations classées pour … Continuer la lecture de Les règles de distance entre une exploitation agricole et une habitation s’appliquent réciproquement
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